Le LURPA – Laboratoire Universitaire de Recherche en Production Automatisée – créé en 1981, est une équipe d’accueil du MESR (EA 1385) placée sous la double tutelle de l’Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay et de l’Université Paris-Saclay.
Acteur majeur dans le domaine de l’usine du futur, le LURPA conduit des recherches sur les thèmes de la conception des produits et des processus de fabrication et de la commande sûre des systèmes à évènements discrets. Les recherches menées au LURPA consistent à développer des modèles, des méthodes et des outils pour répondre à des problématiques scientifiques, technologiques et sociétales. Elles s’appuient sur des développements théoriques et des validations sur des plateformes expérimentales numériques ou physiques.
Le LURPA entretient de fortes relations avec les grands groupes industriels français (Airbus, EDF, Safran, Renault, Dassault Systèmes, etc.) mais également avec des PME (Missler software, Spring Technology) ou TPE (Lithias) dans les secteurs de l’industrie des transports, des logiciels, de la production d’énergie et de la santé.
Enfin le laboratoire s’insère dans un réseau de collaborations nationales et internationales via des sociétés savantes telles que l’IEEE, l’IFAC, le CIRP. Le LURPA est membre de l’Institut Farman, institut pluridisciplinaire réunissant cinq laboratoires des sciences pour l’ingénieur de l’ENS Paris-Saclay.
D’un point de vue organisationnel, le LURPA est structuré autour de quatre axes :
- Acquisition, traitement et Identification des formes
- Modèles numériques pour la spécification et la maitrise des variations géométriques des produits
- Procédés de fabrication, performances et pilotage des systèmes poly-articulés
- Sûreté de fonctionnement des systèmes de production
Ces axes contribuent à un projet pilote fédérateur de jumeau numérique, paramétrable et à caractère prédictif, soit au niveau du « smart product » soit au niveau du « smart manufacturing ». Ce projet est alimenté d’une part par les modèles multi-échelles, multi-physiques intégrant les défauts géométriques et non géométriques, d’autre part par les mesures in-situ des pièces ou des systèmes les produisant.